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Ils ont été blessés, éborgnés, mutilés, alors qu’ils manifestaient. Comment vit-on avec ce traumatisme ? Quel impact cela a-t-il sur la vie de famille, le travail, le quotidien ? Pour ce premier reportage de Socialcast, afin de faire parler celles et ceux que l’on entend pas ou très peu, on voudrait vous proposer de rencontrer certaines et certains de ces “mutilés pour l’exemple” dans leur intimité. David, Vanessa, Alain et d’autres, nous ont donné leur accord pour raconter leur vie dans les semaines et mois à venir depuis ce jour où leur corps et leur esprit fut meurtri.

Vous pouvez écouter un extrait de leur témoignage recueilli le jeudi 30 janvier, au détour d’une conférence de presse. Dans une salle de l’Assemblée nationale, ils sont quelques-uns réunis autour de la députée communiste Elsa Faucillon qui présente une proposition de loi sur le dépaysement des affaires de violences policières. A ses côtés, Danièle Obono (FI) et la sénatrice Esther Benbassa (EELV), ainsi que des représentants de l’association Vies Volées et du collectif Vérité et Justice pour Adama.

Devant un petit comité, David Breidenstein, Vanessa Langard et Alain Hoffmann, Gilets jaunes et tous trois membres des Mutilés pour l’exemple, se livrent avec émotion et combativité. Comment tout bascule en quelques seconde, et voici leurs témoignages.

Alain Hoffmann “C’est très dur de se faire tirer comme un lapin, comme ça…”

Vanessa Langard “Il est temps que toutes les victimes soient reconnues comme des victimes”

David Breidenstein “Le 16 mars, c’était une boucherie, un chaos total”

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