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NOTRE MANIFESTE :

  • Un magazine en ligne entièrement gratuit, sans publicité et en accès libre, qui fait suite à un magazine papier diffusé dans tout le pays de 2013 à 2018
  • Un magazine qui a pour but de documenter les mécanismes de la guerre des classes, du racisme systémique et de la domination masculine pour mieux les combattre
  • Un magazine qui se situe du côté de la classe laborieuse contre celui de la classe bourgeoise 
  • Un magazine qui choisit des formes claires, accessibles, cash, pour que nos combats ne soient pas le monopole des personnes qui maîtrisent et sont à l’aise avec les références culturelles, historiques ou intellectuelles
  • Un magazine anti-élitiste, qui n’écrit pas pour faire la leçon, qui pense que notre classe sociale est au courant de ce qu’elle vit et n’a pas besoin qu’on la prenne de haut et lui dicte ce qu’elle doit faire
  • Un magazine qui écrit comme il parle et pense ce qu’il écrit : souvent avec humour, sans se soucier du qu’en dira-t-on et des petites susceptibilités d’entre-soi. La guerre des classes est une réalité difficile à vivre, alors nous tenons à proposer des articles enthousiasmants, joyeux et motivants
  • Un magazine qui mélange aisément les formats dans nos articles, vidéos ou podcasts : du reportage, de l’enquête, de l’analyse ou encore des propositions alternatives concrètes pour que chacun y trouve son style et son compte
  • Un magazine en perpétuelle expérimentation : certes, il y a des choses qui nous plaisent et qui plaisent dans ce que nous faisons, mais nous nous demandons toujours comment faire plus efficace, plus accessible, plus stimulant
  • Un magazine qui ne dépend financièrement, professionnellement ou relationnellement d’aucune organisation militante ou institution existante : ses membres travaillent quotidiennement à ne dépendre de personne pour cultiver une indifférence à l’égard des clans et des cercles du marché de la contestation radicale ou de “la gauche”
  • Un magazine offensif, qui n’est pas à la remorque de l’agenda politique de la classe bourgeoise et de ses alliés idéologiques. S’indigner nous indiffère, combattre est notre seul objectif
  • Un magazine qui travaille en permanence à échapper aux cadres idéologiques et moraux de la classe dominante. Contre le langage et les mots envahissants de la bourgeoisie – “coût du travail”, “collaborateurs”, “résilience”, “pragmatisme” – Frustration veut contribuer à reforger le langage perdu de la classe laborieuse et en construire un nouveau
  • Un magazine qui veut donner de la force à celles et ceux qui travaillent, à celles et ceux qui subissent, à celles et ceux qui luttent. Les bourgeois sont si peu (et ils sont si nuls) 
  • Un magazine qui prône une société sans classes, notamment basée sur la socialisation de l’économie, sa prise en main démocratique, la fin du colonialisme et de ses restes idéologiques et politiques encore bien ancrés et la destruction de toute domination masculine

FRUSTRATION, C’EST QUI ?

Un rédacteur en chef :

Nicolas Framont, 33 ans, est sociologue de formation et il n’a trouvé sa place ni à l’université, ni à l’Assemblée nationale (comme collaborateur du groupe LFI pendant 2 ans) : puisqu’il ne voulait plus de chef et passer ses journées devant un ordinateur, il est devenu conjoint-collaborateur agricole, en reprise de l’exploitation familiale de maraichage biologique avec son mari et en partie rédacteur en chef de Frustration Magazine, dont il a cofondé la version papier en 2013. Vous pouvez le croiser comme consultant en conditions de travail pour les représentants de salariés.

Un comité de rédaction, composé de rédactrices et de rédacteurs qui discutent collectivement des orientations du magazine, des articles, des vidéos et des podcasts :

Guillaume Etiévant, 37 ans, est expert économique. Il consacre depuis douze ans sa vie professionnelle à conseiller les représentants des salariés et les syndicats pour les aider à argumenter leurs revendications et à contester les plans de licenciements. En parallèle, après des expériences politiques et associatives passionnantes, mais sans aucun impact sur le réel, il rejoint Frustration Magazine en 2019, pour écrire en particulier sur les sujets économiques et le monde du travail.

Eugénie P. , 28 ans, est sociologue de formation. Passée par l’expertise économique et sociale auprès des représentants de salariés, elle est aujourd’hui au chômage et se consacre à des projets associatifs. Le travail, le genre et l’écologie sont ses sujets de prédilection dans les sciences sociales. Elle a rejoint Frustration en 2021 suite à un article sur le sens au travail.

Rob Grams dispose d’une formation en sciences politiques mais travaille dans le secteur des « bullshit jobs ». Après avoir longtemps milité et écrit à visage découvert, il privilégie désormais l’anonymat qu’il trouve plus protecteur dans un climat très répressif. Il rejoint Frustration pendant le premier confinement avec un article sur les violences policières. Ses sujets de prédilection sont l’histoire, les médias, le cinéma et les jeux vidéos.

Antoine Glorieux, 32 ans, est prof de maths dans un collège du Gâtinais. Il a fait beaucoup de graphisme pour des tracts et publications partisanes, puis a rejoint la rédaction de Frustration magazine. Il dessine illustrations, infographies et affiches : la guerre des classes par l’image.

Thibaut Izard, 28 ans. Frustré à la retraite pendant un temps, il revient dans l’équipe cette fois-ci aux manettes du site pour mettre en valeur son contenu et augmenter la visibilité de Frustration. Son goût (dissimulé) pour les couleurs criardes s’accordera avec le ton tranchant et décapant du magazine.